VO en Soissonnais, Quel festival !

Le dernier spectacle, « NOs LIMITEs », a eu droit à une standing ovation.

Le rideau est, dimanche soir, retombé sur VO en Soissonnais, une 5e édition particulièrement riche en rires et en émotions.
QUE retiendra le public de la 5e édition de VO en Soissonnais ?
Sans aucun doute, plein de belles choses ! Il y en aura eu, cette année encore, pour tous les goûts. Les organisateurs ont fait le décompte des entrées de ce festival 2009 : 3 400 personnes sont venues applaudir les spectacles au programme, et ce, malgré la défection de 800 scolaires pour cause de pont de l'Ascension.
« C'est un grand signe de confiance accordé à VO », se félicitait son président, Jean-Pierre Pouget, dès dimanche soir.
S'il fallait, à l'instar du festival de Cannes, délivrer des récompenses ?
Le prix d'interprétation féminine irait conjointement à Maud Ivanoff et Émilie Wiest, les deux comédiennes qui se partageaient la microscène du Nautilus, leur camionnette des années soixante, transformée en théâtre de poche, qu'elles avaient stationnée place de l'Hôtel-de-Ville.
Palme d'Or
Le prix d'interprétation masculine pourrait, lui, être attribué, ex-æquo, à Eno Krojanker et Hervé Piron, les comédiens bruxellois du Petit déjeuner orageux un soir de carnaval, du théâtre dans le théâtre, déjanté mais efficace. Le prix du public serait décerné, à NOs LIMITEs, une « pièce dansée » hip-hop, aux accents funk, qui fascine par les prouesses, autant chorégraphiques qu'athlétiques, des deux danseuses et quatre danseurs. Un spectacle de haut vol, proposé pour clore cette édition 2009, que les spectateurs du Mail ont salué avec une longue, et méritée, standing ovation.
La Palme d'Or irait enfin, sans la moindre hésitation, à Michèle GuiGon pour La vie va où ?
Elle est seule en scène dans ce spectacle qui est un modèle de finesse, d'émotion et d'humour. La comédienne s'y attaque notamment au tabou du cancer, un sujet qu'elle connaît bien pour y avoir été confrontée dans sa chair.
Un sacré bout de femme pour un sacré festival !

Philippe Robin, l’Union 26/05/09

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