Comparée à l’atelier de fonderie du lycée de Vinci avec son haut fourneau et son échelle à crinoline, ou la verdure de Cuffies, la grande salle du Mail paraît un peu conventionnel pour un spectacle de « VO ».
« La mort du roi Tsongor », adapté du livre de Laurent Gaudé, est une épopée africaine pleine de serments, de guerres, de quêtes, de barbaries, et de questions de destin, de fidélité et de honte. La mise en scène confie cette histoire trépidante à une seule voix, celle de l’acteur Olivier Letellier, qui la raconte sans la jouer. Tout est centré sur la parole, le jeu corporel restant restreint.
Mais le spectacle est à deux voix. La violoncelliste Julia Läderach accompagne les torrents de paroles par un autre récit en contrepoint, portant son sens avec une économie qui contraste avec le texte. En parallèle à l’histoire à mots auxquels il faut prêter attention, cette histoire sonore atteint le spectateur sans besoin d’être comprise. Par moments, la musique devient l’histoire, et les paroles ne font que l’accompagner.
« La mort du roi Tsongor », adapté du livre de Laurent Gaudé, est une épopée africaine pleine de serments, de guerres, de quêtes, de barbaries, et de questions de destin, de fidélité et de honte. La mise en scène confie cette histoire trépidante à une seule voix, celle de l’acteur Olivier Letellier, qui la raconte sans la jouer. Tout est centré sur la parole, le jeu corporel restant restreint.
Mais le spectacle est à deux voix. La violoncelliste Julia Läderach accompagne les torrents de paroles par un autre récit en contrepoint, portant son sens avec une économie qui contraste avec le texte. En parallèle à l’histoire à mots auxquels il faut prêter attention, cette histoire sonore atteint le spectateur sans besoin d’être comprise. Par moments, la musique devient l’histoire, et les paroles ne font que l’accompagner.
Olivier Letellier et Julia Läderach sur la scène du Mail.
Denis Mahaffey, l’Union 23/05/09
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