A un mois de la première représentation Le festival V.O. dévoile ses charmes

Placé sous le signe du « métissage des arts », la 5e édition du festival V.O. en Soissonnais promet des surprises alléchantes. Morceaux choisis.

Le festival devrait toucher les spectateurs… en plein cœur ! A l'image du spectacle de Gilbert Ponté.

Lauréline Kuntz, Michèle Guigon, Gilbert Ponté : ces noms n'évoquent peut-être pas grand-chose dans votre esprit. Les spectacles auxquels ils sont associés renferment pourtant de véritables trésors, que le grand public pourra découvrir à l'affiche du festival V.O. en Soissonnais, organisé du 19 au 24 mai.
Au menu des festivités : cinq jours de spectacles rythmés par un florilège de 26 représentations. Soit cinq de plus que l'an passé. Le rendez-vous - conforté par les 4 000 entrées réalisées en 2008 - poursuit sa croissance. Sans complexe et à son rythme. « On veut grandir, confirme Jean-Pierre Pouget, le directeur de V.O en Soissonnais, mais tout en veillant à conserver la taille humaine qui fait la spécificité de notre festival. »
Une chose est sûre : le cru 2009 ne dérogera pas à la règle.
Misant sur un « métissage des arts » encore plus marqué qu'à l'accoutumée, il mêlera aussi bien des représentations théâtrales, que des spectacles de danse ou des créations poétiques. Le tout distillé dans des lieux parfois insolites, voire déroutants, comme la fonderie du lycée Léonard-de-Vinci ou… l'intérieur d'une camionnette Peugeot datant de 1962 !
Le rendez-vous cher à Jean-Pierre Pouget et son équipe prendra véritablement son envol le 19 mai au soir. En marge de la généreuse représentation de Gilbert Ponté, mué le temps d'un spectacle dans la peau de François d'Assise, l'illustre religieux italien du XIIIe siècle.
Dérider ses zygomatiques
La danse aura également, cette année encore, toute sa place dans la programmation. Du « hip-hop » de Nos limites à l'envoûtante chorégraphie mise en scène par Yvan Gascon, un artiste repéré lors du dernier festival off d'Avignon.
Même si les organisateurs passent le plus clair de leur temps à écumer les scènes picardes et parisiennes, l'événement provençal sert traditionnellement de point de repère « privilégié » à l'heure du choix. Parfois, Jean-Pierre Pouget parvient à y décrocher le « jackpot ». Comme cette année, d'ailleurs, avec Lauréline Kuntz et Michèle Guigon, qui ont depuis les premiers pourparlers, tracé leur route dans le petit monde du spectacle français. Il faut dire que les sketchs de la championne de slam et le talent décapant de la Parisienne détonnent. A ne pas rater, donc, sur la scène axonaise.
Tout comme la pièce La Coupure, qui fera la part belle à la langue française, ou le spectacle de mains manipulées réservé aux tout petits. Bref, il y aura une nouvelle fois de quoi satisfaire tous les types de publics. Que l'on soit initié à la création artistique ou novice en la matière. Une particularité qui n'en finit plus, année après année, de faire tout le charme du rendez-vous soissonnais…

Aurélien AVIGLIANO, L'UNION du 18 avril 2009

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